Gasabo Gold Refinery : Quand le Rwanda se fait prendre la main dans l’or congolais

Un nouveau scandale dans la mafia minière rwandaise

Le vernis du "miracle économique rwandais" continue de s’écailler. Gasabo Gold Refinery, une raffinerie d’or basée au Rwanda, vient d’être sanctionnée pour exportation illicite d’or, une confirmation supplémentaire de la participation du régime de Paul Kagamé dans le pillage des ressources de la RDC.

Cette sanction, relayée par Radio Okapi, expose ce que tout le monde savait déjà : le Rwanda ne possède pas de mines d’or en quantité significative, mais est pourtant un exportateur majeur de ce métal précieux. La réponse est simple : cet or provient illégalement de la RDC, où les groupes armés et les réseaux mafieux orchestrent son extraction sous la protection bienveillante de Kigali.

Gasabo Gold Refinery : un acteur clé du blanchiment d’or congolais

Derrière le storytelling d’une industrie propre et d’un pays modèle en Afrique, le Rwanda s’illustre une fois de plus dans des pratiques dignes d’un État voyou. Gasabo Gold Refinery a été prise la main dans le sac en important illégalement de l’or congolais pour ensuite le blanchir et l’exporter sous un label rwandais.

Cette raffinerie n’est pas un cas isolé. Depuis des années, des entreprises comme Aldango Ltd, autre raffinerie basée à Kigali, ont été pointées du doigt pour leur rôle dans le trafic d’or extrait illégalement du Kivu et de l’Ituri. Un business juteux qui alimente le trésor de guerre du Rwanda, lui permettant de financer ses ambitions régionales sous couvert de stabilité économique.

Un réseau bien rodé pour piller les ressources congolaises

Les faits sont clairs : Kagamé et son régime orchestrent un système de prédation économique où les ressources congolaises sont volées, blanchies, puis vendues sur le marché international. Ce circuit repose sur :

1. L’exploitation artisanale et illégale de l’or en RDC, sous la coupe de groupes armés financés indirectement par Kigali.

2. Le passage en contrebande de l’or vers le Rwanda, facilité par des complicités locales et régionales.

3. Le blanchiment via des raffineries rwandaises, qui donnent une nouvelle identité légale à cet or pillé.

4. L’exportation vers Dubaï et d’autres places financières mondiales, où cet or devient indétectable et entre dans le commerce légal.

   
   

Une impunité qui dure trop longtemps

Malgré les multiples rapports de l’ONU dénonçant ce trafic et les preuves accumulées, le Rwanda continue de jouir d’une impunité internationale scandaleuse. Les sanctions symboliques comme celle visant Gasabo Gold Refinery ne suffisent pas à stopper l’hémorragie. Pendant ce temps, la RDC voit ses ressources pillées et sa population plongée dans l’insécurité orchestrée par des groupes armés qui se financent grâce à cette économie parallèle.

Kagamé : le PDG de l’exportation d’or congolais

Le cas Gasabo Gold Refinery n’est que la partie émergée d’un iceberg qui dure depuis des décennies. Paul Kagamé a bâti son modèle économique sur le vol organisé des ressources congolaises, sous le regard complice de certaines puissances occidentales. Pendant que le Rwanda vend son image de "Singapour africain", il agit en réalité comme un receleur géant, transformant le sang et la souffrance du peuple congolais en lingots d’or rwandais.

Il est temps que la communauté internationale cesse son aveuglement et que des sanctions économiques réelles frappent ceux qui profitent de ce pillage. Car tant que ces pratiques continueront, la RDC restera empêtrée dans un cycle infernal de conflits et de prédation orchestrée par ses voisins.